Weekend à Disneyland, qui veut venir ??

"où sont les gens ?" s'étonna marlene, alors que la pluie s'intensifiait. "Pourquoi on est seuls?
et pourquoi les lumieres sont éteintes? on y voit plus rien !"
"je n'en sais rien, répondit charlène, mais ca vous dirait pas de trouver un endroit ou s'abriter?!"
"Dîtes, je viens d'examiner carole et c'est pas beau à voir. Si on ne la soigne pas trés vite ça risque de suppurer, la gangrène va s'installer et ce sera l'amputation..."
Les propos alarmants de nicolas firent brusquement monter la tension.
"Mais je veux PAS qu'on m'ampute!" s'écria carole
"Si on la laisse ici, on ira plus vite pour lui chercher du secour..." proposa loic.
"Et je veux PAS qu'on me laisse ici !"
"Tu fais pas beaucoup d'efforts, je trouve." remarqua julien.
"Je fais ce que j'peux, figure toi !!"
Romain s'avança. "On n'abandonne personne ! Jéjé, c'est toi l'organisatrice, prend le plan et trouve nous un abri"
"Ok!... Alors.....Bon, on pourra pas rejoindre le train fantôme, c'est trop loin. Le mieux c'est de prendre à droite vers la prochaine attraction!"
"C'est laquelle?"
"Chais pas, la pluie a détrempé la carte, c'est illisible... mais y'aura peut être un téléphone."
"Allez, on y va! Pierrot et julien vous portez carole!"
"Dis donc, chuis pas ton chien! t'as qu'à la porter toi même!"
"Bon, d'accord" soupira romain, "alors pierrot et nico vous portez carole, chacun par une épaule... c'est parti !"
"Ouais, et on se grouille par ce qu'on est déjà trempé!" grommela loic.
Et ils partirent dans l'obscurité, à la seule lueur des portables et des éclairs qui régulierement venaient zebrer la nuit. On entendait au loin le tonnerre gronder.
"On dirait que ça se rapproche..." observa marlene. "Raison de plus pour pas traîner!"
La pluie leur fouettait cruellement le visage et un vent de plus en plus violent vînt ralentir leur progression. Tout autour d'eux la végétation était malmenée, les palmiers se pliaient dangereusement et les poteaux oscillaient avec des craquements sinistres. Ils virent plusieurs poubelles s'envoler en heurtant la route, déversant leur contenu. L'inquiétude les gagna. Le hurlement du vent couvrait leurs voix, de sorte qu'ils durent bientôt hurler pour s'entendre.
"Putain, on y voit rien! C'est encore loin?" "Non, pas plus de cinq cent mètres! il faut continuer!" "Hé! c'est moi ou le niveau d'eau est en train de monter?!"
Tous baisserent les yeux, et virent qu'effectivement l'eau leur arrivait presque aux chevilles. "Ca vient d'où cette flotte??" "Ben d'la pluie pardi !"
"L'orage a du faire déborder une rivière!" "Allez, faut pas rester là!"
Il devint même urgent de partir, car ils pataugerent bientôt jusqu'aux mollets.
"Je vois l'attraction! cria Jéjé, c'est la Maison Hantée! elle est sur une hauteur, on y sera à l'abri!"
"C'est pas sur qu'on y arrive, objecta marlène. Regarde!" dit elle en pointant du doigt le pont qui donnait accés à la sombre masure. Celui ci, presque englouti par la crue, semblait sur le point de se désagréger sous la pression du courant. Les planches qui le composaient commencaient à se détacher, laissant entre elles des espaces de plus en plus larges.
"Si on le traverse pas on est mal barré, c'est le seul passage! fit remarquer pierre. "Et impossible de revenir en arrière", rajouta charlene.
"Et plus on attend plus ça réduit nos chances! donc on y va!" s'écria romain.
"Attendez! les arreta nicolas. "Dans cette flotte on va galèrer pour porter carole!"
"Ouais c'est pas faux!" fit pierre.
"Faudrait que quelqu'un la prenne sur son dos pour passer le pont... genre toi, julien."
"Pourquoi moi ?!"
"Ben parce que t'es le plus grand!"
".....Mouais, bon, ok, d'accord" maugréa ce dernier. Il s'executa et carole fut rapidement installée, et acccrochée à son cou.
"Et dire que j'ai loupé la reprise de Ligue1 pour venir ici...pffff "
Commenca alors la traversée périlleuse. Le bois, rendu glissant par la pluie, craquait sous le poids du groupe, chaque pas semblait être le dernier. Plusieurs fois ils crurent le pont sur le point de céder tant le courant était fort et violent. Soudain, la jambe de Loic s'enfonça à travers une planche pourrie! Coincé et blessé, il cria pour qu'on lui vienne en aide.
"Bien fait ! Laissez le! persifla carole, c'est lui qui voulait m'abandonner tout à l'heure!"
"Hé! faîtes pas les cons, revenez!"
Malgré la rupture imminente de la structure, marlene et nicolas firent demi tour et s'employérent à libérer Loic. Aprés des secondes interminables de lutte acharnée ils parvinrent à briser la planche et dégagèrentla jambe de l'infortuné. Il était temps. A peine eurent-ils rejoint les autres sur la berge qu'un tronc d'arbre emporté par la riviere vint se fracasser sur le pont, qui céda et fut emporté au loin...
"Putain c'était moins une!"
"Merde, je saigne... et c'est profond"
"C'est vrai que ça pisse le sang! il ira pas loin..."
"Attend, je vais te faire un pansement avec ce t-shirt"
"Tu peux marcher?"
"Oui oui, ça devrait aller"
"Bon, on fait quoi maintenant??"
"On monte jusqu'à la maison hantée, en esperant qu'on pourra s'y mettre au sec!"
L'escalade ne fut pas aisée tant la boue rendait la pente glissante, mais arrivés au sommet une surprise les attendait.
"Hé! la porte est ouverte! on peut entrer!"
Enthousiasmés ils s'y précipitèrent, mais une fois à l'interieur tout sentiment de joie les quitta soudainement. L'endroit était lugubre, plus sinistre encore qu'à l'ordinaire. Au milieu d'un décor angoissant des pantins articulés les fixaient de leurs grand yeux immobiles, figés dans l'air humide et froid. Un lustre ancien se balançait en grincant et d'énormes araignées velues couraient au plafond. Ils virent les wagonnets posés sur les rails qui serpentaient la piéce pour se diriger vers un tunnel d'une noirceur d'encre, et tout bêtement... ils eurent peur.
".... Euh et si on retournait dehors...? chuchota romain.
"Ouais!", répondirent ils en choeur, se pressant pour regagner la sortie.
"Hey, y'a une boite avec une trousse de secours! on va pouvoir soigner pepita et loic..."
"Cool, et on pourrait ramasser ces papiers et ce bois pour faire un feu.."
"Ah ouais, pas bête!" Ils entasserent le tout sous le paravent devant la porte, à l'abri de l'orage qui battait son plein.
"Quelqu'un à des allumettes?
"Qui fume?" "Pas moi" "Pas moi" "Ni moi.... Ni moi non plus..."
"Héhé... fit pierre, je savais bien qu'un jour la clope me sauverait la vie!"
Il sortit un briquet et bientôt les flammes se mirent à prendre, tout le groupe put enfin se réchauffer et les discutions fusèrent tandis qu'ons'affairait autour des bléssés pour panser leurs plaies.
"Bon, c'est quoi ce merdier?! plus de gens, plus d'éléctricité, plus rien!"
"Peut être que le parc a été évacué à cause de la tempête... et qu'on est les seuls couillons à pas avoir été avertis..." fit marlene.
"Et c'était l'idée à qui, déjà, de venir ici? demanda julien.
"La mienne, fit jérina".
"Ha bah tiens! ça m'étonne pas!"
"Ca donne quoi tes pieds carole?"
"Ca va mieux! c'est génial je peux presque marcher!"
"Presque ou tu peux vraiment marcher?"
"Oh ca va! vous n'aurez plus à me porter si c'est ce que tu veux savoir!"
Brusquement charlene tendit l'oreille... "Vous avez entendu?"
"Non, quoi?"
"......Non, rien.... j'ai cru entendre un truc...."
"Bon on fait quoi maintenant? on reste ou on essaye de sortir du parc?"
"Vaut mieux attendre que l'orage passe, on y verra plus clair demain."
"Ouais mais j'ai faim moi!" "De toutes façons t'as toujours faim."
"Bon, on vote, qui veut rest...."
"CHUT! taisez vous!"
"Quoi?" "Là j'ai vraiment entendu quelque chose, chuchota charlene"
"C'est quoi?"
"Je sais pas, ca vient de là-bas"
"Sous la pluie? doit pas y avoir grand chose."
"je suis sur qu'il y a quelqu'un."
"Bonnnn, on va voir", fit romain en se levant.
Carole et Loic resterent au coin du feu tandis que tous le suivirent. Ils ne virent tout d'abord rien, tant la nuit était sombre. Puis, les contours d'une énorme silhouette se dessinèrent.
"C'est quoi?" "je sais pas, ça ressemble à un gros buisson tout noir"
"Mais il n'y était pas quand on est arrivés!"
Nicolas commença à s'approcher doucement, lorsqu'un grognement sourd les figèrent tous sur place!
La foudre tomba derrière eux, et à la lueur de l'éclair la silhouette se revela et ce qu'ils virent leur glaça le sang....



.

c'est carrément flippant...

Enooooooooooorme!! Je vois que notre périple t'a inspiré!

La suite la suite la suite...

Même pas , en fait ça fait plusieurs mois que c'est écrit

bon apparemment tout le monde est bien rentré!!

ooooh punaise!!!

JE SUIS VIVANTE!! et JE VEUX LA SUIIIIITE!!!!

(bien fait Loïc! merci à mes porteurs )

c'est fou ce que ça nous ressemble quand même !



(et encore merci Jéjé pour ce week-end! )

Wouah !!!!!!!!!!!!

Manooon Raconte-nous ta vie péruvienne!! Grooooos bisous

Euh... Je suis plus très sur de vouloir y aller...

Pedro a écrit:

Euh... Je suis plus très sur de vouloir y aller...

Trop tard...

Alors, c'etait comment ???????

La vie peruvienne cest un bonheur, un delice, un nectar, bientot les carnavals, il fait chaud, les paysages sont mortels, les gens sont supers, je pars au fin fond de la foret la semaine prochaine avec un artisan peruvien qui m'apprend a faire des bijoux.
Des que je peux mettre des photos je vous tiens au courant

Bisous !!!

elle m'énerve

Tu as bien de la chance Ô Manon, je ne te dis pas de profiter ca ne m'inquiète pas mais avec un discours pareil tu peux être sûre que le Nico part l'année prochaine ^^

Loïc a écrit:

Pedro a écrit:

Euh... Je suis plus très sur de vouloir y aller...

Trop tard...

Je te rapelle que dans le récit de Nico, on parle de notre virée à DisneyWorld en Floride, donc, sauf erreur de ma part, il n'est pas trop tard...

Trop tard : Tu fais déjà parti intégrante de l'histoire, tu ne peux plus te rétracter !

(Remarquez comme il m'a fallu du temps pour essayer de retomber sur mes pattes après m'être fait sécher par Pierre )

admettons...